samedi, avril 27, 2024
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Celui qui aime la solitude revient au sommet

L’une des choses que j’entends le plus des hommes et des femmes dans de mauvaises relations, abusives ou non, est la peur d’être seul. C’est incroyable comme l’être humain est terrifié par cette possibilité, comme si le seul être humain capable de t’aimer était celui-là ou celui qui est béni avec qui tu t’es mêlé. Pas assez. N’est-ce pas!

Oui, nous sommes des êtres sociaux. Et nous avons un état d’esprit bien particulier qui privilégie deux choses : la survie de soi et la survie de l’espèce.

Tout le monde a vu ce regard doux et doux que toutes les mères qui viennent d’accoucher donnent à leur bébé. Cela fait partie du combo, du package que l’Univers, très intelligemment, a programmé en nous. Une femme dont la grossesse est avancée commence à produire une hormone appelée ocytocine, qui est responsable du côté maternel. Ce côté qui nous donne envie d’aider, d’apaiser, de nourrir et de rendre la progéniture heureuse. C’est notre côté animal qui parle.

C’est pourquoi la vie amoureuse est si importante. Se sentir seul affecte toute notre programmation mentale. Même si la personne a déjà des enfants, ou a choisi de ne pas en avoir (ou même ne peut pas), nous portons toujours en nous une peur du découragement. Une peur de ne pas atteindre notre objectif dans la vie, ce pour quoi nous avons été programmés. C’est là qu’intervient aussi le désespoir de l’horloge biologique chez la femme, quelque chose de plus facile pour les hommes, qui peuvent procréer jusqu’à un âge plus avancé.

A part cela, il y a une consternation de notre propre condition. En tant que bébés, nous étions confortablement installés dans un endroit avec une température, de la nourriture, de l’eau et du confort idéaux. A partir du moment où on en sort, c’est comme si on passait toute notre vie à essayer de ressentir ça à nouveau (ça doit être vraiment bien). Comme notre idée de l’amour vient beaucoup des parents, notamment de la mère, nous répétons les schémas relationnels en pensant qu’un jour, comme par magie, une nouvelle « mère » nous apparaîtra. Et oui, après quelques mésaventures, nous savons que ce n’est pas ce qui se passe.

Du moins, ce n’est pas ce qui devrait arriver. Mais en faisant frire nos œufs, nous sommes tous nés et resterons seuls. Accepter cette condition est la première étape pour réduire cette peur que nous avons d’être seul. Et non, ce n’est pas la seule personne au monde et pas la seule qui pourrait être heureuse avec nous. En fait, la vraie solitude vient du manque de soi.

Ne pas être qui tu voulais être, ne pas faire, ici, ce que tu es venu faire. Vos dons naturels, votre façon d’être. Nous sacrifions beaucoup de cela au nom des autres. Pas seulement dans les relations amoureuses, mais dans toutes sortes de relations. Ensuite, les choses se compliquent, car nous commençons vraiment à penser que nous serons seuls et impuissants, tout comme nous l’étions lorsque nous sommes sortis du ventre chaud de notre maman.

Il est également important de comprendre le mécanisme derrière cela. Si vous voulez perdre la peur d’être seul, arrêtez de lâcher prise. Arrêtez de vous laisser seul pour répondre à des attentes qui ne sont pas les vôtres, vivez des rêves qui ne sont pas vraiment les vôtres. La peur diminue lorsque nous comprenons que nous pouvons être aimés simplement parce que nous sommes nous-mêmes.

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