vendredi, avril 26, 2024
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Nous avons testé la Skoda Kamiq la plus puissante à l’essence. Ça vaut le coup?

Après un certain temps, nous avons testé l’étape d’accès à la gamme du Skoda Kamiq, équipé du 1.0 TSI 95 ch au niveau de l’équipement Ambition, c’est cette fois la variante de moteur essence haut de gamme qui est à l’étude.

Il continue d’être équipé du même 1.0 TSI, mais ici il a encore 21 ch, délivrant un total de 116 ch et est livré avec une boîte DSG (double embrayage) à sept rapports. Le niveau d’équipement est également le style le plus élevé.

Cela en vaut-il la peine par rapport à votre très humble frère?

Typiquement Skoda

Esthétiquement, le Kamiq adopte un look sobre typique des modèles Skoda. Fait intéressant, c’est plus proche de celui d’un croisement qu’un SUV, grâce à l’absence de protections en plastique et à une garde au sol réduite.

À l’intérieur, la sobriété reste le mot d’ordre, bien complétée par un assemblage solide et des matériaux agréables au toucher aux principaux points de contact.

Comme nous l’a dit Fernando Gomes lorsqu’il a testé la version de base de Kamiq, l’ergonomie a un peu perdu avec l’abandon de certaines commandes physiques qui permettent de contrôler la climatisation ou le volume de la radio.

En ce qui concerne l’espace de vie et la polyvalence de l’intérieur de ce Kamiq, je redonne les mots de Fernando, celui-ci s’avérant être l’une des meilleures propositions du segment dans ce chapitre.

Triple personnalité

Pour commencer, et commune à tous les Kamiq, nous avons une position de conduite légèrement plus basse que ce à quoi on pourrait s’attendre dans un SUV. Quoi qu’il en soit, nous sommes à l’aise et le nouveau volant a non seulement une sensation agréable, mais ses commandes «donnent» une plus grande aura prime au modèle tchèque.

Déjà en cours de développement, le Kamiq s’adapte aux besoins (et à l’état d’esprit) du conducteur à travers les modes de conduite déjà courants – Eco, Normal, Sport et Individuel (cela nous permet de tracer un chemin à la carte).

En mode «Eco», en plus d’une réponse du moteur paraissant plus calme, la boîte DSG acquiert une aptitude particulière à remonter le plus tôt possible (et plus tôt). Le résultat? Une consommation qui peut descendre jusqu’à 4,7 l / 100 km sur route ouverte et à vitesse stabilisée, un caractère calme qui vous oblige à appuyer sur l’accélérateur avec plus d’impulsion pour réveiller les 116 ch et vous rappeler la boîte DSG rapide que vous possédez réduire.

En mode «Sport», nous avons exactement le contraire. La direction devient plus lourde (un peu trop à mon goût), la boîte «tient» la relation où elle se trouve avant de changer (le moteur fait plus de rotation) et l’accélérateur devient plus sensible. Tout se passe plus vite et, bien que les performances ne soient pas époustouflantes (et vous ne vous attendriez pas à ce qu’elles le soient), Kamiq en gagne une à volonté jusque-là inconnue.

Le plus curieux, c’est que malgré tout, la consommation reste à des niveaux tout à fait acceptables, ne dépassant pas 7 à 7,5 l / 100 km, même lorsque l’on utilise et abuse du potentiel du moteur.

Enfin, le mode «Normal» apparaît, comme toujours, comme une solution de compromis. La direction a le poids le plus agréable en mode «Eco» sans que le moteur n’adopte son apparente léthargie; la boîte change de rapport plus tôt qu’en mode «Sport», mais ne recherche pas toujours le rapport le plus élevé. Et la consommation? Eh bien, ceux sur un circuit mixte avec une autoroute, des routes nationales et la ville ont parcouru 5,7 l / 100 km, une valeur plus qu’acceptable.

Skoda Kamiq

La hauteur au sol relativement basse (pour les SUV) et l’absence de protections de carrosserie plus en plastique découragent les grandes aventures hors route. © Thom V. Esveld / Raison automobile

Enfin, dans le chapitre dynamique, je reviens sur l’analyse de Fernando. Confortable et stable sur autoroute (où l’insonorisation ne déçoit pas non plus), Skoda Kamiq repose principalement sur la prévisibilité.

Sans être aussi amusant sur une route de montagne que le Hyundai Kauai ou le Ford Puma, le Kamiq a un haut niveau d’efficacité et de sécurité, ce qui est toujours agréable sur un modèle aux intentions familières. En même temps, il a toujours su garder son sang-froid, même lorsque le sol est loin d’être parfait.

Est-ce la bonne voiture pour moi?

La Skoda Kamiq a dans sa version essence supérieure une proposition qui est guidée par l’équilibre. Les qualités inhérentes à l’ensemble de la gamme (espace, robustesse, sobriété ou solutions simplement intelligent) ce Kamiq ajoute un peu plus de «joie» au volant, grâce à un TSI 1.0 de 116 ch qui s’est avéré être un bon allié.

Par rapport à la version 95 ch, elle offre une meilleure ressource sans faire passer une facture efficace dans le domaine de la consommation – un avantage lorsque l’on roule plus souvent que moins avec une voiture chargée – la seule différence étant la différence de prix par rapport à la variante la moins moteur qui, au même niveau d’équipement, démarre à 26 832 € – environ 1600 € plus abordable.

L’unité que nous avons testée était cependant livrée avec des équipements optionnels qui ont fait grimper son prix à 31 100 euros. Désormais, pour pas grand chose de plus, 32 062 euros, nous avons déjà réussi à accéder au plus gros Karoq avec le même moteur, le même niveau d’équipement, mais une boîte de vitesses manuelle.

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