vendredi, avril 26, 2024
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Une roue « transformateur » inspirée de l’origami: un projet fou de Hankook avec une application possible pour les futurs rovers

Bien que la forme des pneus d’aujourd’hui ne semble pas nécessiter de changement, même à long terme, les recherches des constructeurs ouvrent des concepts qui vont bien au-delà de l’habituel. On l’a vu avec Goodyear, Continental et Hankook, ces derniers étant ceux qui surprennent désormais avec les avancées de ses roues pliantes.

Pour l’instant, le département R&D de l’entreprise fait partie de l’un des projets, avec des chercheurs spécialisés en biorobotique de l’Université nationale de Séoul (Corée) et de l’Université Harvard. Quelque chose sur lequel ils ont travaillé presque dix ans en commençant par des modèles en papier et maintenant nous voyons conduite dans un véhicule, pliable ou non pour des raisons de commodité.

Papier d’échange pour l’aluminium

Ils l’appellent « roue d’origami transformable » dans leur travail et la vérité est que cela nous rappelle un peu un transformateur, avec ça peut être plié ou déplié à la volée, sans que le véhicule doive s’arrêter. Ils passent d’un diamètre de 46 à 80 centimètres ou vice versa, de sorte que le châssis soit plus haut ou plus bas par rapport au sol.

On voit que les roues en origami fonctionnent dans les voitures de test (avec châssis plus petit, style kart) mais aussi avec une Jeep entière, de sorte qu’elles supportent le poids d’un véhicule actuel et d’au moins un occupant de celui-ci. Ils sont faits d’aluminium, d’une membrane flexible à trois couches et de pièces en polycarbonate durables, créant une structure qui se termine imitant les plis d’un papier avec lequel nous ferions la figure.

L’équipe parle de une résistance de plus de 1000 kilogrammes par roue. Le changement de forme (ou plutôt le pliage / dépliage) est entraîné par un moteur électrique à commande hydraulique, et selon les chercheurs, le changement se fait en 5 secondes.

Bien sûr, pour l’instant, ils l’ont testé à basse vitesse et sur de courtes périodes de temps, pour des raisons de sécurité. Les essais sur le terrain avec le véhicule électrique se sont déroulés à une vitesse de 1 m / s pendant 30 minutes, ils ne peuvent donc pour l’instant confirmer ni la vitesse maximale qu’ils supportent ni leur durée de vie totale.

Cette fois, ils n’ont pas eu recours à des échelles ou à des projections comme dans les modèles précédents, ce qui a contribué à l’échelle sur le terrain. C’est une conception apparemment tout-terrain et plus simple, bien que ce qui semble discutable soit l’utilité. Selon l’équipe, c’est une idée qui peut être utile pour terrains compliqués et plus extrêmes, peut-être comme ceux de Mars.

Nous verrons donc si cela se trouve dans un véhicule en dehors du laboratoire (et peut-être hors de la planète). De Hankook, nous connaissions également des pneus adaptables en fonction du terrain, alors peut-être qu’ils trouveront une solution vraiment pratique pour le prochain rover que nous enverrons pour envahir les voisins du système solaire.

Image | ScienceMag

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