PARIS, 7 novembre (DPA / EP) –
Le principal suspect de l’attentat commis au couteau dans une église de Nice a été transféré dans un hôpital parisien pour y être soigné, comme l’ont confirmé ce vendredi des sources anonymes à l’agence DPA.
L’homme de 21 ans de nationalité tunisienne, arrivé récemment en France via l’Italie, a été abattu 14 fois par la police après l’attaque et donc hospitalisé dans un état critique.
D’autres médias ont rapporté qu’il avait été envoyé à Paris vendredi matin et qu’il avait été diagnostiqué avec un coronavirus, mais ces affirmations n’ont pas pu être vérifiées par l’agence allemande.
Trois personnes ont été tuées le 29 octobre dans une attaque que le président français Emmanuel Macron a qualifiée d’acte de terrorisme islamique. Il s’agissait de la deuxième attaque de ce genre en France en un mois après la décapitation d’un professeur qui avait enseigné les caricatures de Mahomet dans un cours sur la liberté d’expression.
Ce vendredi, la Tunisie a assuré qu’elle était prête à recevoir les ressortissants du pays que la France pourra expulser après l’attentat.
« Nous sommes prêts à accepter tous les Tunisiens, mais cela doit se faire dans les conditions et règlements, en préservant la dignité des Tunisiens, en leur permettant d’exercer leurs droits et en épuisant les voies de recours que la France a garanties avant l’expulsion », a indiqué le ministre de l’Intérieur du pays.
Ces propos ont eu lieu lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, remerciant le pays africain pour sa coopération après l’attentat et ajoutant que les autorités tunisiennes ont rapidement fourni des informations qui ont permis aux Français de mieux comprendre ce arrivé.
Le nouveau plan de mesures de Macron après les attentats a été critiqué par certains musulmans qui ont été offensés par l’accent mis sur l’islam, bien que le ministre français ait souligné qu’il s’agissait d’un plan axé sur une idéologie et non sur une religion.
TROIS NOUVEAUX SUSPECTS POUR LA MORT DE L’ENSEIGNANT
Ce même samedi, les enquêteurs français ont ouvert une enquête préliminaire contre trois nouveaux suspects d’appartenir à un groupe terroriste, ont indiqué à la DPA des sources proches de la justice française.
Le professeur Samuel Paty a été assassiné le 16 octobre, aux mains d’un jeune homme de 18 ans d’origine russo-tchétchène qui a ensuite été tué par les forces de sécurité.
À la suite du meurtre, sept autres personnes ont été arrêtées, dont six accusées de complicité dans un meurtre terroriste.
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