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Selma Blair dit que les critiques des médias sociaux l’ont qualifiée de « narcissique » pour avoir publié des articles sur la SEP

Selma Blair n’a jamais hésité à parler de sa sclérose en plaques, mais elle a été nettement moins loquace sur ses symptômes sur les réseaux sociaux ces derniers temps.

Bien sûr, l’acteur est actuellement en rémission, et son état est plus gérable ces jours-ci. Mais la femme de 50 ans raconte à 45secondes.fr.com qu’elle a intentionnellement réduit le nombre de publications dans lesquelles elle mentionne ses symptômes, ou « problèmes » comme les appelle, pour une raison précise.

« C’était vraiment une chose à laquelle les gens réagissaient, mais il y avait toujours des trolls qui disaient : ‘Quoi, (tu parles) de toi-même ?' », explique-t-elle.

Après avoir annoncé son diagnostic de SEP en 2018, Blair a été très ouverte sur l’impact que son état a eu sur sa vie. En 2021, elle a partagé qu’elle était en rémission après avoir subi une greffe de cellules souches.

La star éprouve encore un certain nombre de symptômes persistants, mais elle a hésité à en parler ces derniers temps à cause de tous les ennemis en ligne.

« Je ne partage pas autant ça sur Instagram, et je devrais », dit-elle.

Depuis qu’elle a reçu un diagnostic de SEP, Blair a cherché à sensibiliser à la maladie et à d’autres handicaps, et elle a même commencé à publier des descriptions sur toutes ses photos Instagram pour aider les personnes aveugles. En conséquence, dit l’acteur, elle a reçu ses critiques de la part de personnes qui ne comprennent pas ses intentions.

« Je ne peux pas vous dire combien de trolls sont comme, ‘Cette b—- narcissique, elle donne sa légende et ensuite elle parle d’elle-même.’ Et je me dis: ‘Mec, ce n’est pas à mon propre ego de me décrire dans ma légende. C’est pour quelqu’un à qui on fait la lecture », dit-elle.

En fin de compte, Blair aime utiliser ces exemples comme moments d’enseignement pour aider à sensibiliser.

« Nous ne sommes pas habitués à penser en dehors de notre propre groupe social. Ce fut un réveil pour moi (de voir) à quel point les gens ne se rendaient pas compte de ce qu’ils pensent être mon narcissisme devient de plus en plus conscient des besoins des autres », ajoute-t-elle.

C’est une leçon que Blair dit qu’elle a dû apprendre elle-même, et cela a été une expérience libératrice pour elle.

« J’ai grandi très privilégié dans ma façon de penser, de ne pas avoir à toujours considérer les autres. Et c’est beaucoup mieux de considérer les autres, et je ne me soucie certainement pas autant de mon propre ego de la même manière », dit-elle.

Il y aura toujours des ennemis, mais Blair a également un immense groupe de personnes qui la soutiennent alors qu’elle navigue dans son parcours de rémission, et elle dit qu’elle se sent bénie d’avoir une force aussi positive pour la soutenir.

« La gentillesse des étrangers ne manque jamais de m’émouvoir… dans le sens de la guérison », dit-elle.

En parlant avec 45secondes.fr.com, Blair a décomposé certains des symptômes persistants de la SEP qu’elle ressent encore, notamment la parole dystonique, la fatigue, les difficultés de mouvement et le manque d’appétit.

« J’ai encore des symptômes. Je n’ai pas la faiblesse absolue que j’ai eue pendant longtemps, et si je me concentre vraiment sur quelque chose et que je suis éveillé, je peux le corriger. Mais souvent, cela demande beaucoup d’énergie », dit-elle.

Malgré tous les défis physiques qui se présentent à elle, Blair se sent toujours bénie d’être en rémission et elle est prête à tout ce qui se présente à elle.

« Je ne vis pas du tout dans la peur de cette condition », dit-elle.

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