La pandémie a été laissée derrière, le théâtre argentin est revenu et, sans aucun doute, l’a fait en grand. A cette occasion, le spectacle qui a reçu une standing ovation et une admiration sans pareille a été réseau. Cette pièce, mettant en vedette Florencia Peña, Pablo Rago, Coco Silly, Eduardo Blanco Oui César Bordoncréé hier au Théâtre du Colisée laissant en évidence qu’il s’agit d’un affichage visuel et interprétatif sans précédent.
Plus d’une fois, il est arrivé que les productions argentines soient méprisées en raison de préjugés non seulement envers les acteurs, mais aussi envers les thèmes qu’ils peuvent toucher. Et quelque chose comme ça est arrivé à réseau avant sa première, mais il ne fait aucun doute que Le travail d’Ariel Diwan réussi à dépasser toutes les attentes. Eh bien, non seulement c’est un spectacle adapté, mais c’est aussi une œuvre sans égale, comme on ne l’a pas vue en Argentine depuis longtemps.
réseau suit Howard Beale, un présentateur de nouvelles qui reçoit une nouvelle fatidique : il sera licencié pour faible audience. Pour cette raison, pour dire au revoir, il décide de le faire de manière épique : il annonce son départ des ondes, mais il déclare d’abord aux téléspectateurs qui le suivent depuis 25 ans que, lors de sa prochaine apparition, il se suicider en direct. Cette pièce augmente le nombre d’audience, il a donc une autre chance. Bien qu’il relève ce nouveau défi à sa manière et trouve le moyen de critiquer son propre multimédia. (Spoiler synopsis).
Une histoire qui, peut-être, est déjà connue de beaucoup car elle est basée sur un film du même nom qui a remporté plusieurs Oscars en 1977. Mais, pour cette adaptation, ils ont décidé de prendre la narration vers le côté de la comédie et d’enlever le drame vu dans le long métrage. Avec cela, ils ont obtenu un support unique de netteté et d’ingéniosité pour le déroulement de l’histoire et l’amusement des spectateurs.
Bondé de monde, peut-être à cause du niveau de chiffres qu’il a réseaula Théâtre du Colisée il s’est effondré et la pièce a reçu une ovation debout. Mais, celui qui surprit le plus dans cette interprétation fut le Noix de coco stupide. Dans mon cas, je n’ai pas beaucoup misé sur son caractère car, s’il y a quelque chose que nous, les Argentins, avons tendance à faire, c’est de préjuger et, bien sûr, je me suis trompé de façon abyssale. Son travail était impeccable, passionnant et si agréable à apprécier qu’il est l’un des plus mérités sur scène.
Sily donne vie à Howard Beale, mais il n’est pas seulement un protagoniste de plus, mais il est l’un des plus captivants de toute l’histoire et ceux qui font de cette comédie quelque chose d’inégalé. De même, Florence Pena, César Bordon, Pablo Rago Oui Edouard Blanc ils font un magnifique travail de complémentarité et amènent le téléspectateur à tendre, peut-être, à certains aspects télévisuels parfois vécus en secret.
Cependant, ce qui se transforme en réseau dans un grand spectacle c’est, au-delà du grand volume et de l’excellent travail de ses comédiens, le déploiement du décor. Avec un jeu d’éclairage fascinant, une mise en scène qui parvient à rendre l’histoire réelle, un son époustouflant et un ensemble de caméras encore meilleur, ce travail vaut la peine d’être apprécié. Disponible du jeudi au dimanche au Teatro Coliseo de Buenos Aires.
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