vendredi, avril 26, 2024
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Les États-Unis veulent mener la fusion nucléaire et pour y parvenir, ils prévoient de préparer une usine pilote entre 2035 et 2040.

Cela semble trop optimiste. Et audacieux. Avoir une usine pilote capable de produire de l’électricité grâce à la fusion nucléaire prête entre 2035 et 2040 Cela semble excessivement risqué si l’on tient compte des défis à résoudre, notamment dans le domaine de l’ingénierie des matériaux. IFMIF-DONES est précisément le projet international qui aspire à résoudre nombre de ces défis.

L’itinéraire proposé par le consortium de pays dirigé par l’Union européenne pour démontrer la viabilité commerciale de la fusion nucléaire établit que l’expérience DEMO sera prête au début des années 1950 et se terminera en 2060. A partir de ce moment, si tout se passe comme prévu, l’exploitation commerciale de cette technologie commencerait.

L’Académie nationale des sciences, de l’ingénierie et de la médecine des États-Unis a publié un rapport proposant de préparer une centrale pilote de fusion nucléaire entre 2035 et 2040

La construction du réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER dans la ville française de Cadarache est menée par l’Union européenne, mais six autres puissances scientifiques sont également impliquées dans ce projet ambitieux: la Russie, le Japon, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud et les États-Unis. . Chacun de ces partenaires contribue à la pérennité économique et technologique du projet. Ce qui est intéressant, c’est que certains d’entre eux rendent leur participation à ITER compatible avec vos propres projets développement de la fusion nucléaire.

Le Département de l’Énergie des États-Unis (DoE) est l’institution de ce pays qui promeut le développement de cette technologie elle-même et, étonnamment, il y a à peine quelques jours, la plus grande institution scientifique de ce pays, la National Academy of Sciences, Engineering and Medicine (NASEM), a publié un rapport détaillé dans lequel il exhorte le DoE à obtenir les ressources nécessaires pour mettre en place une centrale pilote de fusion nucléaire dans quelques années.

Objectif: disposer d’une usine pilote entre 2035 et 2040

Les États-Unis veulent diriger le développement technologique de la fusion nucléaire. Richard Hawryluk, directeur adjoint du laboratoire de physique des plasmas de l’Université de Princeton et président du comité NASEM qui a publié le rapport, défend fermement le leadership pour lequel votre pays doit se battre:

«Les États-Unis ont été pionniers dans la recherche sur la fusion nucléaire depuis la naissance de cette technologie, et ils ont maintenant la possibilité de la commercialiser».

Le rapport auquel Hawryluk a participé et signé par NASEM va encore plus loin car il met sur la table très clairement l’ambition que la communauté scientifique américaine possède dans ce domaine:

«Pour que les États-Unis soient à la pointe de la technologie de la fusion nucléaire et conduisent la transition 2050 vers un système de production d’électricité à faible émission de carbone, le ministère de l’Énergie et le secteur privé doivent développer une usine pilote rentable du point de vue énergétique entre 2035 et 2040.

[…] Si les États-Unis surmontent ces défis et fournissent les ressources nécessaires pour construire une centrale nucléaire pilote de fusion, ils ont l’opportunité d’accéder à une position de leader mondial dans la transition vers un modèle énergétique à faible émission de carbone.

Si la proposition de NASEM est enfin soutenue financièrement et que les techniciens sont capables de surmonter les défis de la mise en place d’une centrale pilote de fusion nucléaire réussie avant les années 1940, les États-Unis seraient en avance sur le projet international DEMO. C’est un plan très ambitieux, et les dates qu’il propose semblent très difficiles à respecter, mais ce qui est vraiment important ce n’est pas qui arrivera le premier au but.

L’essentiel est que nous ayons dès que possible un modèle énergétique mondial qui nous permette de réduire drastiquement les émissions de dioxyde de carbone. Et il n’y a aucun doute que Les énergies renouvelables, et peut-être aussi la fusion nucléaire si elle se concrétise enfin, jouent le rôle principal dans ce rôle.

Images | Rswilcox | ITER

Via | Nouvelles du nucléaire mondial

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