pas de spoilers
Le nouveau film de Martin McDonagh sortira dans les salles d’Amérique latine début février.
© IMDbLes banshees d’Inisherin.
Dans les semaines à venir, le cinémas d’Amérique latine aura l’arrivée de l’un des titres qui a de nombreuses chances de piétiner lors de la cérémonie de remise des prix de L’Académie mars de cette année. Il s’agit de Les Banshees d’Inisherinle nouveau film Martin Mc Donagh (Trois publicités pour un crime) qui a les rôles principaux de Brendan Gleeson, Colin Farrell, Barry Keoghan et Kerry Condon.
Le nouveau film de Martin McDonald nous montre à padraicun homme qui vit sur une île perdue en Irlande, qui se rend tous les jours au pub local pour boire quelques bières avec son ami Colm. Cependant, un après-midi où elle décide d’aller le chercher pour effectuer sa routine, elle découvre qu’il ne veut plus le voir et n’a pas l’intention de lui parler. Parce que? Au début, il semble qu’il y ait une raison derrière cela, mais nous découvrirons bientôt qu’il n’y a aucune justification à un tel changement.
Il y a le point central de Les Banshees d’Inisherin, un drame sur les relations et comment parfois elles se terminent sans trop de raison. Une histoire qui met sous nos yeux ce besoin inévitable que nous avons à chaque fois que nos cœurs se brisent de vouloir une explication, sous l’illusion que c’est ce qui nous permet de guérir. Ici, à tout moment, l’arbitraire qui le sous-tend est souligné.
De plus, il convient de noter que quelque chose qui est géré de manière fantastique dans Les Banshees d’Inisherin c’est l’humour. A plus d’une occasion, comme il l’avait déjà démontré dans Trois publicités pour un crime, McDonagh parvient à lancer une blague complètement inattendue qui nous prend au dépourvu et nous fait éclater de rire. Le tout, bien sûr, soutenu par les performances phénoménales de ses protagonistes.
+La photographie et la musique accompagnent Martin McDonagh
Il ne serait pas juste de parler de Les Banshees d’Inisherin sans mentionner deux des points forts de l’histoire : la photographie et la musique. Côté son, la production est très bien calée avec l’oeuvre du compositeur Carter Burwell mais aussi grâce aux notes des violons tristes qui résonnent à chaque fois Colm Il répète avec ses amis au pub. Ben Davispour sa part, fait des merveilles avec la photographie, nous montrant la beauté de l’île mais aussi donnant un contexte à la solitude qui padraic il sent que ça le rattrape de plus en plus dans la vie.
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