Quand la série fantastique tant attendue d’Amazon, Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, a fait ses grands débuts, l’une des grandes questions était de savoir comment la série gérerait sa séquence d’ouverture. Serait-ce un regard général sur les cartes de la Terre du Milieu ? Est-ce que ça montrerait de tous les acteurs ? Ce que nous avons obtenu a fini par être quelque chose de plus abstrait que nous n’aurions pu l’imaginer. Sables mouvants, danse dans des motifs variés, cela semblait être un choix étrange… jusqu’à ce que le concepteur de jeux Alexander King découvre le mystère sur Twitter !
C’est vrai, les étranges sables mouvants à l’ouverture de Anneaux de pouvoir sont des personnages Chladni, du nom du physicien et musicien Ernst Chladni. Le phénomène se produit sur une surface plane par des vibrations, notamment des fréquences audio. C’est une réaction fascinante ! Antoine Vitagliano, le directeur créatif derrière la séquence, a répondu au fil de King et a confirmé son hypothèse. Selon l’équipe, la décision d’utiliser les figurines de Chlandi était très délibérée et un grand clin d’œil à la tradition de Tolkien !
Nous avons conçu et créé la séquence titre d’ouverture du Seigneur des anneaux : les anneaux de pouvoir. La série préquelle est basée des milliers d’années avant Le Hobbit – une époque de l’ascendant de Sauron lorsque les dragons volaient et que les Proto-Hobbits erraient. Nous avons voulu dépeindre un univers à la fois primordial et intemporel. En nous inspirant des Ainur de JRR Tolkien, des êtres angéliques immortels qui chantent une si belle musique que le monde est créé à partir de leur son même, nous avons conçu une séquence principale « construite à partir du monde du son ».
D’après JRR Tolkien Le Silmarillionqui est une préquelle de Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, la Terre du Milieu a en effet été mise au monde par le son. Créée par la divinité Eru Ilúvatar, une race d’esprits immortels appelée les Ainur a littéralement chanté le monde. Après qu’Ilúvatar ait enseigné à chaque sujet sa propre chanson unique, les Ainur se sont réunis en harmonie, chantant un grand chœur qui invoque le monde. Mais vient ensuite Melkor, avec sa voix forte et profonde qui traverse la grande harmonie et agite Ilúvatar, le faisant arrêter le chant et recommencer à diriger. Melkor perturbe l’harmonie une deuxième et une troisième fois. La scène se termine avec le dieu s’enfuyant frustré et quittant les Ainur.
Le grand chant de la création
Un monde créé en chanson, avec un être sombre perturbant l’harmonie ; cela fait une parfaite préfiguration de ce qui est à venir. L’idée de raconter cette histoire dans un médium abstrait comme les lignes de Chladni n’est rien de moins que du génie. Alors que les sables clairs dansent et forment des motifs complexes, ils sont rejoints par un chœur doux et harmonieux. Mais bientôt, une rivière de sable noir se joint à elle, et avec elle un accompagnement musical plus profond et plus sinistre. Peu de temps après, la musique s’adoucit, révélant le titre du spectacle.
La cymatique est un phénomène naturel qui rend le son visible à l’œil. Les vibrations de fines particules sur une surface plane affichent des motifs symétriques saisissants qui reflètent les fréquences audio. Les cymatiques sont comprises par les physiciens et les mathématiciens, mais pour nous, simples mortels, elles ne sont rien de moins que de la magie.
La musique de la séquence est composée par Howard Shore, qui a composé les bandes sonores des deux Le Seigneur des Anneaux et Hobbit trilogies. D’une certaine manière, c’est un pont entre l’ancien et le nouveau à plus d’un titre pour les téléspectateurs, que ce soit avec les films à l’affiche, ou le début du monde au deuxième âge de la Terre du Milieu.
Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir est disponible en streaming sur Prime Video, avec de nouveaux épisodes en première le vendredi.
45secondes est un nouveau média, n’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. ?