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Le plus grand iceberg du monde continue de se briser au large des côtes de la Géorgie du Sud

Le (ancien) plus grand iceberg du monde continue de se briser en petits morceaux à la porte d’un important paradis de la faune marine et abrite des millions de macaronis et de roi pingouins en Antarctique.

Cela survient moins d’une semaine après l’iceberg mammouth, connu sous le nom d’A68a, d’abord divisé en deux, 45Secondes.fr a récemment rapporté.

Des scientifiques du US National Ice Center (USNIC) ont repéré les deux dernières pièces, A68e et A68f, le 22 décembre à l’aide d’images du satellite Sentinel-1A, selon un Déclaration USNIC. Cela signifie qu’il y a maintenant quatre fragments d’iceberg distincts, y compris A68d, qui finiront par s’éloigner l’un de l’autre.

A68a est devenu le plus grand iceberg du monde quand il s’est séparé de Antarctiquela banquise de Larsen C en juillet 2017, 45Secondes.fr précédemment rapporté. L’énorme morceau de glace dérive vers le nord depuis. Pas plus tard qu’en avril, il mesurait 5 100 kilomètres carrés, soit un peu plus de la taille de l’État du Delaware.

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Au printemps 2020, l’A-68a a jeté son dévolu sur l’île de Géorgie du Sud, un refuge faunique de l’océan Atlantique Sud qui abrite des millions de pingouins, de phoques et d’autres animaux marins. Les experts craignaient que s’il restait coincé sur les plateaux sous-continentaux peu profonds de l’île, il pourrait fortement interférer avec la capacité des animaux à chasser pour se nourrir.

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Image satellite Sentinel-1A de l'Iceberg A-68E et A-68F, le 22 décembre 2020.

Image satellite Sentinel-1A de l’Iceberg A-68E et A-68F, le 22 décembre 2020. (Crédit d’image: Agence spatiale européenne)
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Les experts en cartographie de British Antarctic Survey suivent la route de l'iceberg A-68a à partir d'images satellitaires.

Les experts en cartographie de British Antarctic Survey suivent la route de l’iceberg A-68a à partir d’images satellitaires. (Crédit d’image: British Antarctic Survey)
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Une carte montre comment l'A-68a s'est déplacée depuis la fissuration de Larsen C. Les lignes bleues montrent les traces historiques d'autres icebergs.

Une carte montre comment l’A-68a s’est déplacée depuis la fissuration de Larsen C. Les lignes bleues montrent les traces historiques d’autres icebergs. (Crédit image: contient des données Copernicus Sentinel modifiées (2020), traitées par l’ESA; Antarctic Iceberg Tracking Database)
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Une image du 17 décembre montre l'A-68a après sa grande scission, probablement en raison d'une collision avec des fonds marins peu profonds au large des côtes de la Géorgie du Sud.

Une image du 17 décembre montre l’A-68a après sa grande scission, probablement en raison d’une collision avec des fonds marins peu profonds au large des côtes de la Géorgie du Sud. (Crédit d’image: ESA)
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Une série d'images prises au cours de plus de deux semaines montre un A-68a s'approchant de la Géorgie du Sud, puis se fissurant et tournant après avoir percuté une zone de fonds marins peu profonds au large.

Une série d’images prises au cours de plus de deux semaines montre un A-68a s’approchant de la Géorgie du Sud, puis se fissurant et tournant après avoir percuté une zone de fonds marins peu profonds au large. (Crédit d’image: ESA)

« La distance réelle [the animals] doivent voyager pour trouver de la nourriture (poisson et krill) qui compte vraiment, « Geraint Tarling, écologiste à la British Antarctic Society, dit dans un communiqué. « S’ils doivent faire un grand détour, cela signifie qu’ils ne reviendront pas vers leurs petits à temps pour les empêcher de mourir de faim dans l’intervalle. »

Cependant, il semble que ces étagères sous-marines sont en fait ce qui a provoqué sa rupture. Avant de se diviser en deux, l’iceberg a commencé à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, suggérant qu’une extrémité avait été prise sur l’étagère. On pense que la force de ce problème est à l’origine de cette scission et de la fracturation plus récente également.

Laura Gerrish, spécialiste de la cartographie SIG (système d’information géographique) au British Antarctic Survey, a estimé les superficies des nouveaux fragments, selon son message sur Twitter:

  • A-68a: 1 004 miles carrés (2 600 km carrés)
  • A-68d: 144 km carrés
  • A-68e: 253 miles carrés (655 km carrés)
  • A-68f: 225 km carrés (87 miles carrés)

On espère maintenant que les plus gros morceaux seront transportés au nord de l’île sur un courant rapide connu sous le nom de Front de courant circumpolaire antarctique méridional. Cependant, si l’une des pièces, ou de nouvelles pièces potentielles, devait être prise sur les étagères, elle pourrait encore être assez grande pour perturber la faune locale, selon la BBC.

Les chercheurs vont désormais continuer à suivre la situation pendant la période des fêtes, tandis que les habitants de l’île espèrent un Noël non blanc.

Publié à l’origine sur 45Secondes.fr.

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