jeudi, avril 25, 2024
AccueilActualitéLe patron de l'Alliance Defending Freedom au super-épandeur de Trump à la...

Le patron de l’Alliance Defending Freedom au super-épandeur de Trump à la Maison Blanche

Michael Farris, PDG d’Alliance Defending Freedom, lors de l’événement exclusif Rose Garden (Facebook / Michael Farris)

Le chef d’un groupe de haine anti-LGBT + chrétien notoire a été invité à l’événement exclusif de la Maison Blanche marquant la nomination d’Amy Coney Barrett à la Cour suprême, a-t-il émergé.

Michael Farris, PDG de l’Alliance Defending Freedom (ADF), a partagé une photo de lui-même lors du rassemblement Rose Garden le 26 septembre, demandant aux adeptes de prier pour la «confirmation rapide» de Coney Barrett.

L’événement est actuellement sous contrôle et a été qualifié de «super-épandeur» après qu’un certain nombre de participants, dont Donald Trump, aient été testés positifs pour le coronavirus.

Vidéos vues par le Gardien montrent Farris se mêlant aux sénateurs républicains dont Mike Lee, bien que l’ADF n’ait pas tardé à souligner qu’il «n’a jamais rencontré Amy Coney Barrett à quelque titre que ce soit».

L’ADF a été officiellement désignée comme groupe haineux anti-LGBT + par le Southern Poverty Law Center en 2017.

Selon le profil du SPLC, l’ADF et ses membres ont «régulièrement diabolisé les personnes LGBT, les liant faussement à la pédophilie, les qualifiant de« pervers »et de menace pour les enfants et la société, et les blâmant pour la« persécution des chrétiens dévots »».

«Le groupe a également soutenu la criminalisation de l’homosexualité dans plusieurs pays», ajoute-t-il.

Depuis sa création en 1994, l’ADF s’est opposée aux unions civiles homosexuelles, aux mariages, aux adoptions et même à l’abrogation des lois sur la sodomie. Il a également défendu la stérilisation sanctionnée par l’État des personnes trans à l’étranger.

Dernièrement, le groupe a représenté trois élèves du secondaire dans le but d’interdire aux enfants transgenres de participer à des équipes sportives en fonction de leur identité de genre.

Particulièrement inquiétantes sont les récentes tentatives des ADF de manipuler le système judiciaire, tentant de faire exclure un juge de l’affaire parce qu’il refusait de leur permettre de tromper les personnes trans dans la salle d’audience.

Les liens d’Amy Coney Barrett avec le groupe sont bien connus: elle occupait auparavant un poste rémunéré de conférencière pour le programme de formation de la faculté de droit chrétien de l’ADF afin d’inspirer une «vision du monde clairement chrétienne dans tous les domaines du droit».

Les sénateurs ont interrogé Barrett sur ce rôle lors d’une audience de confirmation en 2017 pour son poste à la Cour fédérale, soulignant qu’elle avait été payée cinq fois par le groupe depuis 2011.

Barrett a affirmé qu’elle connaissait le programme par l’intermédiaire de collègues qui y ont enseigné et d’étudiants qui y ont participé, et qu’elle ne savait pas au départ qu’il était dirigé par l’ADF.

«Je suis invité à donner beaucoup de conférences en tant que professeur de droit. Je ne sais pas quelles sont toutes les positions politiques de l’ADF et ce n’est pas ma pratique d’enquêter sur toutes les positions politiques d’un groupe qui m’invite à parler », a-t-elle déclaré au sénateur démocrate Al Franken.

Elle a également contesté le statut de groupe haineux de l’ADF, notant qu’il était co-conseil dans un procès devant la Cour suprême aux côtés de WilmerHale, un cabinet d’avocats respecté.

«Ils ne seraient pas coconseils avec l’ADF s’il s’agissait d’un groupe haineux. Je vous assure qu’ils ne seraient pas coconseils avec le KKK », a-t-elle insisté.

45secondes est un nouveau média, n’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. ?

Top Infos

Coups de cœur