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L’Algérie retire la licence d’une chaîne française pour un documentaire « biaisé » sur les manifestations

, 22 sept. () –

Le gouvernement algérien a retiré la licence de diffusion d’une chaîne de télévision française après la diffusion d’un documentaire «biaisé» sur les mobilisations populaires de 2019 contre l’ancien président Abdelaziz Buteflika et pour exiger une plus grande démocratisation du pays.

Le ministère de la Communication a souligné qu’Alger « a décidé de ne pas autoriser M6 à opérer en Algérie, quelle qu’en soit la forme », avant d’ajouter que le documentaire a été enregistré par des personnes ayant de « fausses autorisations ».

« C’est une infraction sévèrement punie et qui restera indélébile sur ses auteurs, qui devront répondre aux enquêtes prévues pour falsification documentaire », a-t-il ajouté, selon l’agence de presse d’Etat algérienne, APS.

De même, il a déclaré qu ‘«il est vérifié de force qu’à chaque fois qu’une élection cruciale pour l’Algérie et son destin approche, les médias français se consacrent à la production et à la diffusion de reportages et autres produits journalistiques dans le mauvais objectif de démotiver le peuple algérien, et surtout ses jeunes. « 

Le documentaire, intitulé «L’Algérie, le pays des émeutes», génère «une vision partiale» des manifestations, selon le ministère, qui a indiqué que «le produit et les trois insipides interviewés tombent dans les clichés les plus réductionnistes».

L’Algérie a appelé son ambassadeur en France pour des consultations en mai en réponse à un documentaire diffusé sur les chaînes de télévision françaises sur les mobilisations populaires qui ont fini par renverser Buteflika en avril 2019.

Ensuite, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé que «le caractère récurrent des programmes diffusés par les chaînes de télévision françaises (…) apparemment spontanées et sous prétexte de liberté d’expression, sont en réalité des attaques contre le peuple algérien et ses institutions « .

En réponse, le gouvernement français a souligné que « tous les médias ont une indépendance éditoriale protégée par les lois en France » et a exprimé sa volonté de « continuer à travailler pour approfondir la relation bilatérale » avec l’Algérie.

Le documentaire, intitulé «Algérie, mon amour», se concentre sur le mouvement Hirak, à l’épicentre des mobilisations populaires contre Buteflika et plus largement contre «Le Pouvoir», le nom sous lequel l’appareil des institutions et des institutions est connu dans le pays. cercles économiques liés aux dômes du pouvoir.

Le film recueille les témoignages de cinq jeunes qui ont participé aux manifestations et leurs points de vue sur la situation politique, économique et sociale du pays. Le documentaire a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux depuis sa diffusion.

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